Portrait d'ancien : Chouaib Benkirane, du DUT à l'école d'ingénieurs (SUP'ENR)

Ancien étudiant de l’Université de Perpignan, Chouaib a décidé de poursuivre ses études au sein de l’école d’ingénieurs Sup’EnR.
Attiré par les énergies renouvelables depuis très jeune, il est persuadé qu’elles représentent un nouvel avenir. Il a donc fait le choix d’orienter son parcours académique vers le métier d’ingénieur. Actuellement Adjoint Responsable d’Affaires photovoltaïque, Chouaib occupera dans quelques mois le poste de Chargé d’affaires techniques dans la partie développement de projets photovoltaïques.
Pourquoi avoir choisi d’intégrer l’école d’ingénieurs Sup’EnR ? Qu'est-ce que cette formation vous a apporté ?
D’abord, j’ai toujours été attiré par les énergies renouvelables. C'est selon moi l'un des leviers les plus forts pour l'accélération de la transition énergétique. Une transition la plus verte possible. Mon pays d’origine est le Maroc et là-bas, il y a de très grands projets d’énergies renouvelables, notamment le complexe solaire Noor à Ouarzazate. Rapidement, j’ai voulu aller le plus loin possible dans mes études afin de devenir ingénieur.
Pour y parvenir, j’ai donc intégré l’école d’ingénieurs Sup’EnR en 2016 et avant ça, j’ai obtenu une licence professionnelle Génie Industriel et Maintenance au sein de l’Université de Perpignan et un DUT en Génie Thermique et Energie à l'IUT de Rouen. Au sein de l’école, qui était nouvelle à ce moment-là, nous avons été une promotion d’une vingtaine de personnes. L’école grandit de plus en plus au fur et à mesure des années. D’ailleurs, j’ai appris récemment que d’ici 2023, un grand campus dédié aux EnR dont l'école d'ingénieur Sup EnR allait voir le jour.
Ce qui était intéressant dans mon cursus est la qualité des cours, les expériences et connaissances des intervenants extérieurs. Nous avons la chance d'avoir des cours de professeurs du CNRS, spécialisés dans les procédés matériaux et Energie Solaire. Ces différents témoignages nous ont aidé à choisir ce qu’on voulait vraiment faire.
Au niveau des cours, on avait des matières scientifiques très théoriques mais on a eu l’occasion de découvrir des expérimentations que j’applique encore aujourd’hui dans mon quotidien au travail.
Qu'avez-vous fait par la suite ?
L’année de l’obtention de mon diplôme, j’ai effectué un stage de 6 mois au sein de l’entreprise Citeos, Entreprise de Vinci Energies, et en tant qu’Adjoint Responsable d’Affaires. Je n’étais pas trop dans la partie technique mais plutôt dans le côté gestion d’affaires et donc je ne retrouvais pas forcément le domaine scientifique que je souhaitais aborder, notamment la partie dimensionnement des centrales photovoltaïques. Rapidement, on m’a proposé un poste au sein de Cegelec (Entreprise du même Groupe), que j’ai accepté et que je n’ai pas quitté depuis plus de 2 ans.
Quel poste occupez-vous aujourd'hui ? A quoi ressemble votre quotidien ?
Aujourd’hui, je suis Adjoint responsable d’affaires photovoltaïques et ce depuis septembre 2019 au sein de l’Entreprise Cegelec Perpignan.
Actuellement, mon quotidien est rythmé par différentes missions telles que :
Établir des dossiers techniques pour répondre aux appels d’offres
Solliciter des fournisseurs pour fixer des prix
Chercher le meilleur compromis entre le prix et la technique sur un projet
Faire de la gestion de projet de A à Z (établir des calculs, des plans, schémas, notes de calculs à faire valider par les bureaux d’études et de contrôles)
Aussi, je réalise des études de faisabilité sur des projets photovoltaïques par le biais de dimensionnement et de calcul de temps de retour sur investissement (TRI). Par exemple, pour un client qui souhaite poser des panneaux photovoltaïques sur sa toiture, je lui fais une étude en fonction de plusieurs critères (localisation, surface, orientation, inclinaison) et en fonction des prix actuels, je peux lui dire en combien de temps son projet sera rentable.
Et plus tard tu te vois où ?
Il faut savoir que quand on est ingénieur, on a un statut de cadre et c’est une bonne chose mais les débuts sont souvent difficiles. Nous devons faire nos preuves pour valoriser notre travail. En effet, nous avons la capacité à trouver des solutions techniques face à telle ou telle situation derrière notre bureau, mais le côté pratique sur terrain manque. Il est important de s'intéresser à l'ensemble des particularités d'un projet, notamment la partie chantier.
Pour l’instant, ça va faire un peu plus de 2 ans que je travaille au sein de Cegelec. A partir du mois de Juillet, je rejoindrai une Entité de Vinci à Paris, spécialisée dans le développement de projets photovoltaïque en France et en Europe, SunMind. J’aurai pour charge de bien dimensionner les centrales photovoltaïques et d’allier la faisabilité économique du projet avec le côté technique de celui-ci. Il s’agit pour moi d’un nouveau défi que j’ai hâte de relever.
Avez-vous un conseil à donner aux étudiants et jeunes diplômés qui nous lisent ?
J’ai eu un parcours assez atypique mais avec un objectif très précis de mon parcours : devenir ingénieur. Alors si on veut arriver à un point qu’on s’est fixé dès le début, il faut tout mettre en œuvre pour y parvenir même si on doit passer par plusieurs étapes. Si le chemin n’est pas aussi facile qu’on le pensait, il est important de croire en soi et de ne pas baisser les bras.
Il faut aussi bien choisir les stages et s’y prendre à l’avance. Soyez sérieux et investis pendant vos différentes expériences professionnelles car un ingénieur doit savoir toucher à tout.
Enfin, vous aurez l’occasion de développer votre relationnel avec les différents acteurs dans vos projets futurs. Il faut bien savoir entretenir ces contacts car votre portefeuille est un trésor.