Portrait d'ancienne : Andrea Diaz Gonzalez, Directrice Générale chez HRC ENVIRONNEMENT (SJE - IAE)

Portrait d'ancienne : Andrea Diaz Gonzalez, Directrice Générale chez HRC ENVIRONNEMENT (SJE - IAE)

Après un bac scientifique, Andréa était comme la plupart des lycéens de son âge, dans le flou quant à sa poursuite d’étude. Malgré le fait d’avoir réalisé un bac qui "lui ouvre toutes les portes" selon les dires de son entourage, elle ne s’épanouie pas dans les matières scientifiques.

Issue d'une famille modeste, elle s'intéresse aux formations proches de chez elle pour éviter tous frais éventuels. C’est donc naturellement qu’elle va s’intéresser aux cursus de l’UPVD. Elle y réalise une Licence de Droit Privé, une formation qui lui a beaucoup plus.

Courageuse et déterminée, elle ne compte plus les heures à travailler à étudier sans relâche. De plus, pour financer ses études ainsi que son loyer, elle ne va pas hésiter à se trouver des emplois étudiants comme équipière chez McDonalds ou encore maraîchère dans les serres des campagnes avoisinantes.

Cependant, après sa Licence en poche, elle se retrouve comme à la fin du lycée, perdue quant à sa poursuite d’étude.

C’est instinctivement qu'elle se retourne vers l’IAE de Perpignan qui propose des formations riches et variées. À ce moment-là, elle s'épanouit. Elle réalise un Master Administration des Entreprises, qui lui ouvre un grand choix des possibles en terme d’insertion professionnelle puisqu’elle touche à tous les domaines de la gestion d'une entreprise qui n’est pas sans lui déplaire.

 

A la fin de son cursus, pour son stage de 6 mois, elle décide de le réaliser au sein d’un cabinet de liquidation et de redressement d'entreprises. Le stage se passe bien et elle est embauchée à l'issue.

Adorant son travaille mais ne se retrouvant pas humainement dans celui-ci, elle décide de changer d’horizon et se fait recruter par la suite dans un cabinet de régimes matrimoniaux et successions, cabinet mandaté par le tribunal.

Néanmoins, elle n'arrive pas à se projeter également dans ce secteur. Étant issue d'une famille modeste, rencontrer des familles qui se déchirent pour des questions financières, cela vient entrechoquer ses valeurs.

A ce moment de sa vie, un problème de santé l’amène à se poser des questions sur ses objectifs de vie :

« La vie peut-être courte, je vais bosser un maximum de mon temps, et je me suis dit il fallait que je trouve le truc, où j’allais m’éclater, me régaler »

 

Une chose est sûre, son souhait est d'aider les gens.

Côtoyant de nombreux amis chefs d'entreprises lui expliquant les difficultés qu’ils rencontrent d'un point de vue administratif et gestion de leur structure, elle décide, à 26 ans de se lancer en tant que consultante.

Ses seuls outils ? un ordinateur et sa matière grise.

Elle rencontre un premier client satisfait, un second puis un troisième et de fil en aiguille, grâce au bouche-à-oreille, elle se fait un réseau. Son affaire fonctionne si bien qu'elle finit par embaucher jusqu’à quatre personnes. Elle a fini par transformer son entreprise individuelle en société coopérative, Catalane Performance. Celle-ci excelle dans l’accompagnement à la création et à la gestion d'entreprise. Elle finit par devenir aussi un centre de formation et sur les dernières années elle accompagne les demandeurs d'emploi.

Elle va gérer l’entreprise pendant 12 ans jusqu’au jour où, d’un commun accord, l'ensemble de l'équipe souhaite arrêter son activité.

Certains ont relancé d’autre business, pour Andréa c’était le souhait de découvrir le sentiment d’arrêter quelque chose que l'on a créé. Malgré le fait que durant 12 ans elle s'est épanouie dans son travail, la stopper a été pour elle libérateur. Elle ne trouve pas forcément de réponse à cet effet mais ce qu'elle peut dire c'est qu’elle a trouvé agréable ce sentiment de détachement.

« Tu peux faire autre chose, tu n'es pas accrochée à une expérience toute ta vie. »

 

Après ce virage, elle désire se tourner vers de nouvelles opportunités et se fait recruter part l'un de ses clients, SOLIPAC. Au sein de cette entreprise elle devient directrice générale du groupe HRC Environnement dont fait partie SOLIPAC, qui vend des solutions en terme d’énergies renouvelables. C'est un groupe qui embauche plus de 190 collaborateurs et qui ne cesse de s'agrandir, implanté dans toute l'Occitanie ainsi que sur Lyon. (12 agences)

 

En plus de son activité chez HRC Environnement elle possède plusieurs casquettes comme celle d'élue pour la ville d'Argelès-sur-Mer en charge de l'économie sociale et solidaire et sur la question de la transition.

 

Mais elle a aussi deux autres engagements bénévoles à côté de cela, elle est présidente et cofondatrice de l'ONG PSI (plateforme de solidarité internationale) et membre du conseil d'administration de l'association ADN Nature.

PSI : aide des jeunes à partir dans des missions de volontariat sur des projets de solidarité à l'international (dispositif un petit peu similaire à celui d'une VIE), forme des gens à réaliser des projets de solidarité à l'international et réalise des missions de solidarité à l'international. (Lutte contre la pauvreté dans le monde, accès à l'énergie, l'eau, l'éducation, nourriture et alimentation).

ADN Nature : traite de l'éducation à l'environnement ainsi que sur des volets de sensibilisation. Leur projet phare, faire un festival sur Argelès-sur-Mer pour sensibiliser le public sur la question de l'environnement et de la nature avec de nombreuses conférences atelier photo et vidéo.

 

« Me sentir utile dans toutes ses actions me rend heureuse et accomplie»

  

CONSEIL :

Lors de ses interventions à l’UPVD, elle n’hésite pas à dire aux étudiants qu'elle accompagne de garder espoir et de trouver ce qu’il les fait "vibrer" ;

« Je leur dis que lorsqu'ils ont trouvé leur petite étincelle, qu'ils ont trouvé ce qui les fait vibrer, se dire que tous les matins je ne me lève pas pour aller bosser mais pour m'éclater dans la vie, et bien tu peux faire des milliards de choses, surtout si tu le fais en collectif, il faut toujours être entouré mais trouver les bonnes personnes. »
« Il faut trouver ce qui toi te mets en mouvement. »

 

Si elle devait résumer ce qui l’a marqué durant ses études à l’Université de Perpignan ce serait ;

« les enseignements de qualité que j'ai pu recevoir. Les profs ont su capter mon attention, ils ont su me donner envie d'entreprendre, ce que je n'avais pas ressenti au collège ou au lycée. Tu le sens rapidement quand l’on t’enseigne des choses avec passion et c'était le cas au sein de l’UPVD. C'est pour cela que j’interviens à la fac, c'est pour transmettre ce que on lui a transmis à l'époque. »

 

Si elle devait donner un autre conseil, c'est de croire en la vie et de croire en soi. Tout un parcours se fait par le biais de rencontres, il ne faut pas avoir peur de taper aux portes. Même si le projet professionnel est flou, il existe une multitude de métiers sur le marché du travail, il faut savoir saisir les opportunités.

« Ce qui est primordial c'est de développer son réseau professionnel des nos études car ces dernières forgent notre destinée. »

 

Andrea est portée par ses valeurs, elle est capable de sortir et de changer de secteur d'activité du jour au lendemain tant que les projets lui ressemblent.

Aujourd'hui ses missions consistent à coordonner l'ensemble du groupe ainsi que ses filiales, de prendre soin de l'ensemble de son équipe, et bien les encadrer (coordonner pour que l'ensemble avance dans la même direction et pour que chacun trouve sa bonne place dans l’écosystème)

 

Ces futurs projets s’accordent avec son engagement humanitaire. Son objectif serait de réunir suffisamment de temps, de don, pour lancer un programme international pour lutter contre la pauvreté dans le monde, trouver les sources de financement nécessaire pour dupliquer l'action mener en Afrique dans le reste du monde.

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