Portrait d'ancienne : Julie CLAR, cheffe de projet sciences de la vie (SEE)

Julie a toujours été passionnée par ce qu’elle entreprend. Aujourd’hui chef de projet dans la société SATT AxLR, elle travaille également pour l’Université de Perpignan. Après s’être lancée juste après le bac en biologie, elle a su faire de sa passion son métier. Dans cette interview elle nous livre ses projets et de précieux conseils pour trouver sa voie professionnelle.

●        Quel est votre parcours ? Quelles formations avez-vous suivies ?

J’ai commencé à l’Université de Perpignan, j’ai fait 2 ans de licence en biologie. Ensuite je suis partie à Lyon à l’Université Claude Bernard Lyon 1 où j’ai effectué ma troisième année de licence pour me spécialiser en physiologie. J’ai enchaîné avec un master en physiologie et neuroscience avec une spécialité en physiologie en condition extrême.
Par la suite j’ai fait ma thèse dans un laboratoire sur Lyon pendant 3 ans et j’ai soutenu ma thèse en 2014.

●        Pourquoi avoir choisi de réaliser une licence en biologie ? Qu’est-ce que cette licence vous a apporté ?

C’était un choix de cœur, j’avais une attirance pour la biologie. C’est pour cette raison qu’à l'issue de mon bac j’ai choisi de m’orienter en biologie.

Cette licence m’a permis de découvrir pendant 2 ans le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle m’a aussi permis de m’éclairer sur mon projet professionnel et de préciser quelle spécialité me plaisait le plus.

●        Durant vos études, saviez-vous ce que vous vouliez faire comme métier ou est-ce que votre projet professionnel était flou ?

A la base je voulais être enseignant chercheur, comme beaucoup de personnes qui réalisent une thèse :)  mais les débouchés sont assez compliqués : c’est un domaine assez fermé où il y a très peu de postes.
En faisant ma thèse je me suis rendue compte que je n’avais pas forcément envie de me focaliser sur un sujet de recherche bien particulier comme c’est le cas dans la recherche publique. Donc j’ai un petit peu changé de projet. 

●        Quel poste occupez-vous aujourd’hui ? Quelles sont vos missions ?

Aujourd’hui j'ai deux casquettes. D’une part, je suis chef de projet pour la société SATT AxLR. C’est une société d’accélération de transfert de technologie. Cette société a pour objectif de transformer les inventions qui sont issues des laboratoires de recherche publique en innovation pour mettre sur le marché un nouveau produit ou un nouveau service. La SATT AxLR accompagne également les projets de création d’entreprise qui sont en lien avec la recherche publique.

J’ai un statut assez particulier dans cette société car elle est basée à Montpellier et moi je suis détachée à Perpignan. Mon bureau se trouve dans l'incubateur de l’Université de Perpignan.

D’autre part, une partie de mon temps est aussi dédié à des activités pour l’Université de Perpignan où je m’occupe des partenariats industriels qui peuvent exister entre des laboratoires de recherches et des startup, des PME, des grandes entreprises, …. Il y a aussi des aspects de valorisation de la recherche c'est-à-dire identifier les inventions dans les laboratoires de recherche et réfléchir à une stratégie de protection et de valorisation.

●        Quels sont vos projets futurs ?

J’aimerais bien rester dans ce domaine puisque ça me plaît beaucoup, ça fait presque 7 ans que je suis sur ce poste. Si je pouvais continuer dans ce domaine-là, sur mon poste actuel ou ailleurs, ça serait super. Le principal pour moi est de rester dans le domaine de la recherche et de l’innovation.

●        Avez-vous un conseil à donner aux étudiants et jeunes diplômés qui nous lisent ?

Il est très important d’anticiper. Parfois je vois des étudiants qui s'engagent dans une voie mais qui ont du mal à se réorienter.
Donc quand vous prenez une décision d’orientation il faut être sûr d’avoir bien réfléchi, s’être bien renseigné et bien documenté. Il ne faut pas hésiter à contacter des professionnels dans le domaine qui vous intéressent pour être certain que le métier correspond bien à vos attentes, éventuellement faire des stages.
Il faut se donner le maximum de chances en se renseignant sur son futur métier.