Portraits d'une famille alumni : la famille Soriano (IUT - SEE)

Portraits d'une famille alumni : la famille Soriano (IUT - SEE)

Dans la famille Soriano, l'UPVD est un tremplin professionnel pour tous !

Une famille d’alumni

Chez les Soriano, l’UPVD est un accélérateur de carrière ; les membres de cette famille ont tous réalisé leurs études au sein de l'Université de Perpignan, nous ne pouvions manquer de vous les présenter :

  • Brigitte Soriano (la mère), diplômée en biologie, œnologue consultante pour le groupe ICV,

  • Antoine Soriano (le père), diplômé en mécanique et en sciences pour l'ingénieur, expert judiciaire dans le domaine automobile, accidentologue,

  • Et Mathieu Soriano (le fils), diplômé en sciences de l'ingénieur, entrepreneur avec son entreprise ELIO’S – l’Arbre Solaire spécialisée dans les énergies renouvelables, incubé à l’UPVD IN CUBE.

Ils ont chacun un parcours atypique qui mérite que l’on s’y arrête un peu plus en détail…

Brigitte Soriano

Fille d'agriculteurs maraîchers, Brigitte Soriano a toujours été portée par l'environnement et intéressée par la biologie. C'est naturellement qu'elle s'est tournée vers l'IUT de Perpignan pour réaliser un DUT Hygiène de l'environnement. Durant ce diplôme, très sensible au monde qui l’entoure et surtout à sa région, elle décide de réaliser son stage à Banyuls-sur-Mer au laboratoire Arago en biologie marine et environnement marin.

À la fin de ce DUT, elle commence à travailler pour le laboratoire Arago, où elle a eu la chance de réaliser son stage, et développe en parallèle, avec un ancien étudiant de son DUT, son propre bureau d'étude d'impact environnemental.

Pendant quelques années, elle s’épanouie dans ces deux activités. Cependant, elle souhaite en apprendre davantage dans le domaine de la biologie et de la chimie qui sont des secteurs qui la passionnent depuis toujours. Donnant des cours à des étudiants de Master au sein du laboratoire de Banyuls-sur-Mer, elle se dit qu’elle aussi souhaite continuer ses études et ne pas s’arrêter à son Bac+2.

Spontanément, elle arrête son travail et s’inscrit au sein de l'Université de Perpignan où elle réalise une 3ème année de Licence de Chimie option biologie des végétaux d'importance économique, et continue sur une Maîtrise dans le même domaine. Durant ces trois ans de formation, elle travaille en annexe chez Madeleine Fourquet au sein de son laboratoire d’œnologie en tant que laborantine. Elle lui donne sa chance et c’est là-bas qu’elle va faire ses premières armes. 

Durant sa maîtrise de biologie, elle réussit à décrocher un stage à l'INRA de Narbonne (Institut National de la Recherche Agronomique) qui lui permet de confirmer sa volonté de travailler dans le secteur de l’œnologie.

Sa maîtrise ne lui suffisant pas, elle décide de finir ses études en réalisant une spécialisation en œnologie à la faculté de pharmacie de Montpellier.

Riche de son parcours et de ses diplômes, elle se fait embaucher pour son premier emploi dans le laboratoire qui l’a vue grandir professionnellement, celui de Madeleine Fourquet où durant des années elle va travailler et développer ses compétences.

En 1995, suite au départ à la retraire de Madeleine Fourquet, Brigitte est recrutée par un grand groupe spécialisé dans l’art et l’expertise du vin où elle excelle encore aujourd’hui ; le groupe ICV (Institut Coopératif du Vin). Elle y exerce le rôle d’œnologue consultante, c’est-à-dire qu’elle conseille les vignerons dans les phases de création du vin pour avoir un vin des plus qualitatif et le plus proche des envies de ses clients.

Exerçant au centre d’œnologie des Pyrénées-Roussillon situé à Toulouges, elle est très sollicitée pour son expertise. Elle s’occupe aussi bien de domaines dans le Languedoc-Roussillon qu’à l’étranger ; elle est très demandée que ce soit en Espagne ou en Amérique latine, une véritable concrétisation professionnelle !


Antoine Soriano

Passionné de mécanique depuis toujours, il s'est naturellement dirigé vers des études dans ce domaine à la fin du lycée. De ce fait, Il réalise à l'IUT de Perpignan un DUT Maintenance Industrielle.

Au cours de son cursus, l’un de ses professeurs, M. Pierre BAILLETTE, à l’écoute de ses élèves, propose à trois de ses étudiants, dont Antoine Soriano, un stage au sein de la chocolaterie CANTALOU (devenu CEMOI depuis). Ce dernier accepte, c’était une expérience unique à ne pas refuser

Cependant, Antoine rencontre quelques soucis à cette époque. Ce stage ayant lieu au début de l’été, il souhaite exploiter le reste de ses mois estivaux à trouver un travail saisonnier pour financer ses études. Son professeur, M. BAILLETTE, très sensible à sa situation, lui porte naturellement assistance et l’aide à trouver un emploi pour cette période. Il lui trouve un contrat de remplacement dans le centre de contrôle technique automobile MARTINEZ SALES. C’est durant cet emploi d’été qu’il va développer son réseau en rencontrant des experts automobiles et se faire ses premières armes.

En deuxième année de DUT, il réalise un stage chez le constructeur FORD situé à BLANQUEFORT, non loin de BORDEAUX, dans l’usine spécialisée dans les boîtes de vitesses. Cette expérience lui permet de se perfectionner dans le domaine automobile qui est un secteur dans lequel il souhaite s’investir depuis son job d’été. 

A la fin de son DUT, il finit deuxième de sa promotion et son professeur M. BAILLETTE le pousse à continuer ses études. Celui-ci l’incite à candidater au sein de l’école des Mines d’Alès, une grande école d'ingénieurs pluridisciplinaire dont le rayonnement est reconnu dans les grands classements nationaux et mondiaux de l’enseignement supérieur. Il passe le concours et fait partie des cinq admis par la passerelle.

Durant ses trois ans au sein de l’école, se sentant en retard face à ses camarades de promotion, il s’investit énormément et travaille dur ; sa première année au sein de l’école, il est classé 81 sur 83 élèves et finit 13ème de sa promotion pour sa dernière année. Une belle prouesse de la part d’une personne déterminée.

Il finit son école et après une étape dans l’armée pour réaliser son service militaire, il reprend contact avec un de ses ex-collaborateurs expert automobile rencontré lors de sa première année de DUT au sein du cabinet MARTINEZ SALES. Connaissant son parcours, celui-ci n’hésite pas à l’embaucher.

Par la suite, pour se perfectionner davantage, il passe son brevet d’état d’expert en automobile et en 1997 change de cabinet d’expertise pour devenir associé du CRER à Cabestany (Centre Régional Expertise Du Roussillon).

En 2013, il devient expert judiciaire pour la cour d’Appel de Montpellier et de 2015 à aujourd’hui, devient accidentologue (Spécialiste de l'étude des accidents de la circulation).

Comme son épouse, Antoine Soriano a su saisir les opportunités qui se sont présentées à lui, et a su se montrer entreprenant, une valeur qu’ils ont transmise, sa femme et lui, à leur fils Mathieu.


Mathieu Soriano

À la fin du lycée, Matthieu Soriano n'a aucun projet professionnel. Comme il le dit lui-même « c'était très flou ». Malgré cela, il sait au plus profond de lui qu'il souhaite faire de longues études.

Grand amateur de sciences, il s'inscrit instinctivement en PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé) sur Toulouse dans le but de trouver sa voie, mais malheureusement se rend compte rapidement que ce n'est pas fait pour lui.

Il se réinscrit donc sur post-bac et est accepté à l’ENSCI de Limoges en 2013 (Ecole Nationale de Création Industrielle). C’est un choix qui est cohérent pour lui, sensibilisé aux sciences de l'ingénieur par son père depuis son enfance.

En rentrant dans cette formation, il découvre un panel de spécialisations qui le fascine et décide de s'orienter dans un cursus matériaux à haute résistance. Il décide en fin de première année de prépa de réaliser son stage au sein de l’entreprise DIAM, basée sur Céret, leader mondial des bouchons en liège technologiques en tant qu’assistant qualité et production.

Cependant, sa joie sera de courte durée ; à la fin de sa deuxième année de prépa, il se rend compte que les étudiants ayant réalisé sa prépa intégrée ne sont pas autorisés à choisir le cursus qui lui tient à cœur. Démoralisé, il ne se présente même pas à ses examens et rentre sur Perpignan chez ses parents.

En septembre 2015, il s'inscrit à l’université de Perpignan en Sciences pour l'ingénieur et est accepté en deuxième année de par ses années de prépa. La machine est lancée. Il s’épanouit dans sa formation et celle-ci lui offre de nouvelles perspectives d’avenir.

En 3e année, il réalise un second stage dans l’entreprise avec laquelle il entretient de très bonne relation, chez DIAM en tant qu’assistant Qualité, Recherches et Développement. Cette 3ème année est une période très importante pour lui d’un point de vue professionnel mais aussi humain car c’est à cette époque qu’il fait la rencontre de deux de ses futurs collaborateurs.; Arthur Lemaire et Pierre Bonnet, étudiants de la même promotion.

Ces trois compères se lient d’amitié et deviennent inséparables. Etant sur la même longueur d’onde, une idée commence à germer dans leur tête.

Ces derniers continuent leurs études ensemble et réalisent un Master énergie matériaux et procédés solaires à l’UPVD. C’est durant leur première année de Master, grâce à un cours d’entrepreneuriat animé par Monsieur Eric PEYTAVIN, que l’idée de monter un projet énergétique voit le jour. Ils décident de le lancer avec un statut associatif et avec leur promotion. Le projet est le suivant ; innover dans le milieu des énergies renouvelables en proposant un moyen de produire de l’énergie sur du mobilier urbain. L’idée d’un arbre solaire voit le jour mais en est encore à ses balbutiements (un mobilier urbain reprenant la forme d’un arbre mais avec des panneaux solaires en guise de branches).

Confiant de leur projet, ils s’y investissent énormément et le soumettent à plusieurs compétitions organisées sur la région de Perpignan, comme le hackathon Miro IN CUBE qu’ils remportent (évènement au cours duquel des spécialistes se réunissent durant plusieurs jours autour d'un projet collaboratif de programmation informatique ou de création numérique).

Ce gain de notoriété, ainsi que la confiance qu’ils donnent à leur projet, leur permettent de rentrer en contact avec le service entrepreneuriat de l’UPVD et l’école Sup’Enr (Ecole d’Ingénieurs dépendant de l’UPVD). Grâce à leur détermination et l’aide qu’on leur apporte, ils intègrent pour leur Master 2 l’UPVD IN CUBE (l’incubateur d’entreprise de l’UPVD) avec le statut étudiant-entrepreneur où ils y développent leur projet d'arbre solaire, encadré par le service entrepreneuriat de l’UPVD.

Aujourd’hui, Mathieu et son équipe ont quasiment fini leur incubation et développent leur SARL ELIO’S dans la France entière.

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A l’Université de Perpignan, il existe une multitude de formations ouvrant un champ des possibles conséquent pour ses étudiants. La famille Soriano en est le parfait exemple.

Merci à Brigitte, Antoine et Mathieu Soriano d’avoir su se montrer disponibles pour réaliser cette interview et félicitations pour leur réussite professionnelle !

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